Sorcière misandre

Il y a quelques années, j’avais lu Le sens de la vie et ses frères, découvert par hasard après avoir été émerveillée par les œuvres jeunesse d’Éric Veillé. C’était absurde, hilarant et profondément débile et donc j’en étais tombée instantanément amoureuse.

Éric Veillé revient avec un nouvel objet superbe (tout toilé et brillant) rempli de nouveaux strips à vous faire recracher votre lait fraise par le nez. Le trait du premier opus a changé, pour se rapprocher de celui très caractéristique de la jeunesse. Mais on reconnaît toujours l’humour de l’auteur, au travers de 157 pages de n’importe quoi. Je vous en avais parlé, je vous avais même montré un certain nombre de pages car j’aime l’humour et j’aime le partage.

C’est un livre qui ne s’adresse pas à tout le monde. Il faut aimer quand l’absurde dépasse ses propres limites, quand on frôle les confins du « hein mais quoi ? » et que l’on se félicite de ne pas posséder le même cerveau qu’Eric Veillé car ça doit être fatigant certains jours surtout le jeudi. Mais si vous êtes un.e aventurier.e de la blague, alors il se peut que cet ouvrage soit une mine de fous rires. Je dis ça comme ça hein, vous n’êtes pas obligé.es de me faire confiance. Si vous n’aimez pas rire par exemple.

Et si vous avez déjà dévoré les deux opus du Sens de la vie, rabattez-vous sur Kakunaks au soleil, un indispensable de la galéjade adapté aux plus jeunes mais lisible à tout âge et qui supporte très bien la déclamation à voix haute avec le ton. En plus c’est sans huile de palme.

Le sens de la vie et ses petits. Éric Veillé. Cornelius. 2024. 157p.