
Bon, je vais pas tant vous parler du pitch des Praticiens de l’infernal que de pourquoi je dis toujours que j’aime pas la BD alors qu’en fait si. Si ça vous fait grogner parce que vous vouliez vraiment savoir ce qu’il se passait dans l’archipel des Moluques bah tant pis pour vous, vous allez faire quoi ?
Je dis toujours que j’aime pas la BD parce que je suis une créature d’habitudes et que les quelques habitudes que j’ai gardées avec ce type de narration c’est m’asseoir le dimanche à l’heure de Michel Drucker avec des Tintin et des Astérix et ok c’était bien quand j’étais môme mais aujourd’hui les vieux dessins à la Franco-belge ça me fait glapir de terreur. Donc je n’y connais rien. Mais la plupart du temps le dessin ne me parle pas. Donc je dis que je n’aime pas la BD. Sauf quand ça me fait rire (et parfois d’autres trucs) et alors là je peux vous changer les louanges d’Éric Veillé ou Antoine Marchalot pendant des plombes ça devient gênant.
C’est exactement parce que dans ce domaine il me connaît mieux que moi-même que le sémillant Andreas du Myriagone m’a conseillé de lire Les praticiens de l’infernal. Parce qu’on y retrouve le même (mauvais) esprit, l’incertitude totale de savoir où chaque phrase nous emmène, l’absurde à son paroxysme. C’est quasiment les seuls moments où je glousse, ricane, éclate de rire de manière aussi peu discrète que totalement sincère. Donc en gros c’est les jumeaux Themistecles qui butent des trucs extraterrestres et qui ont des problèmes de pantalons. Moi j’étais contente et puis j’aime bien me rappeler que souvent j’ai tort quand je dis que j’aime pas des trucs.
Attation par contre, il y a de la noix de muscade dedans, si jamais vous êtes allergiques.
Les praticiens de l’infernal, Tome 1 : Destruction du littoral et césarienne interdite. Pierre La Police. Cornelius. 2012.
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